N° 502 - Septembre 2012
ISSN : 9770570627006
L’archéologie sous-marine est une passion française qui ne s’est jamais démentie depuis plus d’un demi-siècle. Mais aujourd’hui, un immense défi est posé : comment sauver les dizaines d’épaves qui se trouvent dans les zones où vont être implantés les champs d’éoliennes en mer ? La création d’un service d’archéologie préventive sous-marine semble inéluctable. Sur terre, les villes aussi peuvent être mouvante au gré des eaux. C’est le cas d’Auch, qui passa d’une rive à l’autre du Gers au fil des siècles. La Syrie est à feu et à sang. La ville d’Homs nous livre quelques-uns des ses trésors menacés. La fouille du port byzantin de Yénikapi, enfin, est le plus grand chantier archéologique d’Europe et peut-être du monde, en cours. Reportage exclusif.
Y aura-t-il bientôt un service archéologique préventif pour les vestiges sous-marins ? La question se pose après que la décision ait été prise d’implanter des centaines d’éoliennes au large des côtes atlantiques de la France. Ces fonds protègent des épaves en nombre, dont la disparition sans étude serait une grave perte pour la connaissance du passé. Et le temps presse...
Auteur : Chevallier (F.)
Magazine : Archéologia n° 502 Page : 12-21
Date : 03/09/2012