N° 509 - Avril 2013
ISSN : 0570-6270
L’archéologie travaille l’histoire contemporaine. Des recherches novatrices mettent au jour les vestiges de camps de prisonniers de la dernière guerre en France. Pauvres vestiges, objets de misère, souvent occultés depuis des décennies, parfois transformés en lieu de souvenir ou bien réhabilités en habitations... Un point inédit est proposé sur ce sujet sensible, du côté des restes tangibles. Narbonne révèle son immense port antique, l’un des plus grands du monde romain, tandis que Paris fête les 400 ans de l’aqueduc Médicis, grand pourvoyeur d’eau potable. Les dessins égyptiens, colorés et enlevés, croquant la vie avec humour, illuminent le Louvre, tandis que les créateurs multicartes de la Renaissance du XIIIe siècle éblouissent par leur art au musée de Cluny à Paris et à Saint-Omer.
En dépit de l’intérêt international que suscitent les vestiges de la Seconde Guerre mondiale en Normandie, la recherche archéologique à ce sujet reste embryonnaire. Les camps mis en place en Normandie après le débarquement du 6 juin 1944 pour y détenir les soldats allemands ont été créés à une période déterminante de l’histoire du conflit ; celui de la Glacerie à Cherbourg, en Basse-Normandie, est le premier à avoir fait l’objet de fouilles.
Auteur : Early (R.)
Magazine : Archéologia n° 509 Page : 54-59
Date : 08/04/2013