N° 518 - Février 2014
ISSN : 0570-6270
Enfin ! Un formidable outil de pointe pour tous les archéologues : le Conservatoire numérique du patrimoine archéologique de l’Ouest (CNPAO), qui offre la possibilité de restituer les sites disparus, de tester des hypothèses, et de s’immerger virtuellement dans le passé. Autre avancée de taille : l’invention d’un outil d’étude rationnelle et systématique de l’art rupestre du Sahara, inspiré des recherches en génétique. Toulouse détaille les influences romaines chez les Gaulois. Rome toujours avec ses usines à sel à Troia au Portugal, et d’autres à amphores à huile d’olive à Las Delicias en Espagne. En Sicile, Piazza Armerina nous emmène dans un voyage ensoleillé de 1 500 ans allant de la cité grecque à celle de la Renaissance.
Les Romains adoraient le garum, un condiment à base de poisson mariné et d’épices. La plus grande fabrique de cette spécialité – et de bien d’autres sans doute – se trouvait à Tróia, sur la côte sud du Portugal actuel. Cet immense complexe, actif du Ier au Ve siècle, est en cours de fouilles. Il a déjà livré, outre un vaste ensemble de production, des thermes, un mausolée et une basilique paléo-chrétienne en cours de sauvegarde.
Auteur : Postel (B.)
Magazine : Archéologia n° 518 Page : 52-61
Date : 03/02/2014