N° 531 - avril 2015
ISSN : 0570-6270
Le conflit en Syrie n'épargne pas les œuvres archéologiques des pays limitrophes : des fanatiques religieux s'en sont pris à des merveilles irakiennes, taureaux ailés monumentaux et sculptures divines, témoins de la splendeur de l'Orient antique.
Le Kosovo et les Balkans sont à l'honneur au travers deux articles. Le premier présente les stars du Néolithiques de cette région, pour la première fois sorties de leur pays d'origine et exposées au musée d'Archéologie nationale (Saint-Germain-en-Laye). Le second montre que la présence des chrétiens remonte au début du Moyen Âge et propose la reconstitution d'un complexe religieux passionnant.
Quant à l’Égypte, qui ne cesse de nous fasciner, elle recèle encore bien des merveilles. Une étude des décors des mastabas (tombes) montre un lien surprenant entre les jeunes garçons et la huppe, un oiseau hautement symbolique.
Plus proches de nous, mais tout aussi énigmatiques, les vestiges tricotés de notre passé restent encore à découvrir. De fil en aiguille, et de découvertes archéologiques en analyses approfondies, une histoire se tricote.
Pour voyager et pour découvrir que l'archéologie peut être socialement utile, il faut se rendre en Argentine dans la province de Catamarca, dans les cimes des Andes, au cœur du Musée intégral de la Réserve de biosphère de Laguna Blanca.
Une sélection de livres récemment parus ainsi qu'une présentation du dernier ouvrage de Grégor Marchand sur la Préhistoire atlantique complète ce sommaire du numéro d'avril d'Archéologia.
Plus que tout autre oiseau, la huppe (Upupa Epops) est étroitement associée à l’enfant sur les peintures et les reliefs des mastabas* de l’Ancien Empire (2700 à 2200 avant J.-C.). Certains égyptologues l’ont alors cataloguée comme animal apprivoisé avec lequel les plus jeunes s’amusent. Mais ce rapprochement entre la huppe et l’enfant, en particulier de sexe masculin, va bien au-delà de la simple expression d’un lien affectif. La preuve en images.
Auteur : Marshall (A.)
Magazine : Archéologia n° 531 Page : 30-35