N° 539 - janvier 2016
ISSN : 0570-6270
Ce premier numéro de l’année 2016 est placé sous le signe de Nout, la déesse égyptienne et de la voûte céleste. Vous y découvrirez une nouvelle maquette, un nouveau logo et des rubriques enrichies et améliorées sur les fouilles en cours, des musées et des expositions, au côté de dossiers complets sur l’archéologie en France et à travers le monde.
Les expositions vous feront découvrir les Étrusques à Lattes, les arts africains au musée Dapper, la foi en Égypte après les pharaons à Londres et Moïse au musée d’art et d’histoire du Judaïsme. Sur le terrain, nous vous tenons informés des dernières avancées des fouilles à Barzan, Schöningen (Allemagne), et Lyon – entre autres.
Parmi nos dossiers, nous reviendrons longuement sur l’exposition consacrée aux sarcophages et aux pratiques funéraires dans l'Égypte antique dans le cadre de l'exposition qui se tient au musée du Cinquantenaire à Bruxelles (en couverture). La fouille du mois vous dévoilera les carrières de meules pour les moulins en Haute-Savoie. Nous avons visité l’exposition «Corps et âmes, sculpter l’Homme et les Dieux» au musée départemental archéologique de Jublains en Mayenne; nous vous amènerons ensuite au Mexique à la découverte de villes oubliées dans la culture du Cerro Barajas. Notre rubrique «Vie quotidienne» reviendra sur les parfums dans l’Antiquité, en lien avec l’exposition du musée international de la parfumerie de Grasse.
Sans oublier vos rendez-vous mensuels: l'objet du mois consacré à des biches gravées du Paléolithique, le Déclic de Simon Connor, conservateur au Musée Egizio de Turin, les Grandes questions de l'archéologie étudiées par Jean-Paul Demoule et notre sélection de livres.
Archéologia vous remercie de votre fidélité et vous souhaite une très belle année 2016.
À l’occasion de la réouverture du musée Rodin en novembre dernier, Archéologia a souhaité revenir sur un thème cher au sculpteur : l’Antiquité. Si une magistrale exposition avait déjà été organisée sur ce sujet en 2013-2014, le nouveau parcours muséographique propose au sein des collections permanentes une salle entière où sont exposées 123 pièces des quelque 6?500 que comprend l’immense collection du maître. À partir de 1893, en effet, Rodin achète des «lots de sculpteurs» qui rassemblent divers fragments (pieds, mains ou éléments d’architecture) égyptiens, grecs, hellénistiques, étrusques ou romains, en marbre et en bronze, ainsi que des vases et autres figurines en terre cuite. Collectionneur acharné, l’artiste est fasciné par ces morceaux qui composent des corps devenus (car brisés) inachevés. Il les étudie, il les observe et vit, comme il le dit, entouré d’antiques exposés sur des caisses, des sellettes ou des colonnes en plâtre, au milieu de ses propres œuvres. Une passion source d’inspiration comme le prouve la sélection d’œuvres de cet archéofolio.
Magazine : Archéologia n° 539 Page : 60-65